• Les animaux

    Salut !

     

    Je viens de me rendre compte de quelque chose d'évident sur moi, en lien avec La Louve sauvage.Les chevaux., .L'une des leurs. ou encore J'aurai aimé naître louve...

    Les animaux

    J'étais, comme chaque année à cette même période, entourée de beaucoup de monde là où je logeais. Si vous avez lu "la louve sauvage" vous savez que je déteste ça et que j'ai, donc, tendance à me refermer sur moi-même et à m'isoler totalement. C'est ce qui s'est passé cette année avec un détail en plus, lorsque j'étais seule, contrairement à d'autres années, je n'étais pas seule avec moi. J'étais seule sans moi. La nuance fait toute la différence car au lieu d'être avec moi et donc pleine de créativité et de vie, j'ai été sans moi, c'est-à-dire que je n'ai plus rien ressenti émotionnellement et physiquement parlant sauf lorsque je faisais du sport, je pouvais rire mais je ne sentais pas mon rire. Suis-je claire ? Ce n'est pas certain...

    Et c'est en vivant en mode automatique durant une semaine, sans rien ressentir, sans comprendre ce qui se passait, sans maîtrise, que je me suis tourné vers la nature, notamment les animaux. Les années précédentes je ne m'en étais pas rendue compte, néanmoins cette année en ayant un rapprochement assez important avec le chat de ma tante que je connais depuis sept ans et avec qui je n'avais avant pas de relation particulière, que je me suis rendue compte de l'importance des animaux dans ma vie et de mon désir d'être accepté par eux, toute entière. C'est ce que je dis dans L'une des leurs, dans la louve sauvage, et dans tant d'autres articles, j'ai besoin de me sentir acceptée par la communauté des animaux dont la plupart des humains sont exclus, pour me sentir bien. Pour me sentir exister.

    Alors j'ai compris que dans Les chevaux, je me suis trompée.

    Je détestais le trot-assis, c'est ce que je redoutais le plus. J'adorais le saut, cette sensation justement de liberté, de faire qu'un avec l'animal, le galop aussi bien que je chutais quasiment à chaque fois, le trot en relevé était ce que je préférais, je me sentais si légère, si libre justement !

    Je voulais la complicité mise en avant dans les films et séries, à un tel point que c'en est devenu superficiel. Je n'étais plus là pour le poney mais pour prouver quelque chose aux autres, que je parlais aux animaux, que j'étais la fille de la nature, mais c'était terriblement faux et le poney le sentais, il a eu envie de me remettre à ma place.

    extrait de Les chevaux.

    Je ne voulais pas avoir une complicité pour être hype, je voulais ne faire qu'un avec l'animal, comme lorsque je sautais ou que je faisais du trop en relevé, j'avais cette sensation d'équipe, d'acceptation. Je voulais, et je veux toujours, être une (et non plus la) fille de la nature, pas pour la hype, le style, ou je ne sais quoi d'autre, mais pour mon bien être personnel, c'est un besoin, une communauté où je me sens libre, en appartenance et équilibré avec ce que je suis. Déjà à neuf ans, j'avais ce besoin d'être acceptée par elle et eux.

    J'ai été très heureuse cette semaine, de sentir mon chat venir au petit matin entre mes bras, de se réinstaller lorsque je bougeais, de les caresser lorsque tout le monde dort encore, de réussir à communiquer avec le chien de ma tante que je n'apprécie pas énormément mais nous avons réussi à nous comprendre quelque fois, de recueillir des insectes au bord de l'eau sur mes doigts, de faire un bout de chemin avec eux sur la plage pendant qu'ils sèchent avant de les voir s'envoler ou de les déposer dans l'herbe après avoir senti les pâtes rugueuses sur toute ma main. C'est un besoin. Je l'ai aussi compris quand j'ai eu envie de voir des chevaux, cet animal qui a toujours une place importante pour moi.

    J'ai compris ce besoin lointain par tout ce que j'ai pu citer plus haut mais aussi par ce qui me fait triper dans certains vêtements, j'ai un pull blanc à capuche avec de la fausse fourrure toute douce déniché en fripe par ma mère il y a quelques années, je l'adore, j'ai l'impression d'être un loup ;) ou un renard blanc (j'ai longtemps été un renard blanc durant mes jeux de rôle d'enfance, après avoir été une lionne et un tigre blanc), je peux aussi citer mon t-shirt aux manches évasées qui font penser à des ailes d'oiseaux lorsque j'écarte les bras (je ne m'en prive pas), ou encore des branches dans ma chambre décoré de fougères qui font penser à des bois de cerf,....

    Avez-vous ce besoin d'être accepté par la nature, les animaux ou une autre "communauté" ?

    Bisous,

    .Louna Déelle.

     

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